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 [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.

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Jenny E. Verbruggen
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Jenny E. Verbruggen

La Fille au Doppelgänger
A marier à tout Prix

[Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.  Empty
MessageSujet: [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.    [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.  Empty23.08.14 1:17


Faisons un point sur qui vous êtes !

Nom: VERBURGGEN Jenny Elsbet
Surnom: Jenny ; Jen ; Canari.
Age: Née le 6 Septembre 1864 à Java. Soit 17 ans révolus.
Nationalité: Néerlandaise.
Métier: Jeune Fille Bonne à Marier.
Classe Sociale: Belanda.

Pour savoir comment vous reconnaître.
Miss Venburggen est incontestablement la plus angélique des jeunes filles de la haute société croyez-moi. Je l'ai vu grandir, le l'ai aimé comme ma propre fille, malgré la différence de nos couleurs de peau, jamais elle n'a était mauvaise avec moi.

Ses longs cheveux blonds ondules autour de son visage d'un blanc aussi pur que le lait qui sort du sein. Ils sont si fins qu'on pourrait croire qu'ils sont en or ! Ils sont doux, si doux … Elle en a dans la tête Miss Venburggen et pourtant elle a une si petite tête ! Je me suis toujours demandée où elle pouvait ranger tout ce savoir ! Lorsqu'elle était enfant, on aurait pu la confondre avec l'une de ses poupées en porcelaine européenne tellement elle semblait si petite, fragile, blanche … Aujourd'hui elle l'est toujours, mais quelque chose a changé dans son regard. Parfois son regard bleu me semble si vide qu'il me glace le sang.

Miss Venburggen est de taille moyenne, du moins pour une européenne. Elle doit mesurer dans les 1m65. Elle a des petites mains, si petites qu'elles font la taille d'un enfant d'ici âgé de 7 ans. Ses pieds aussi sont petits. Parfois j'ai l'impression d'aider une poupée à s'habiller. Pas un gramme de graisse sur elle malgré tous ce qu'elle peut manger le jour, comme la nuit d'ailleurs. Madame Venburggen la soupçonne de se faire vomir. Si, si ! Elle m'a demandé de la surveiller ! Mais comme je m'en doutais, Miss Venburggen ne fait rien de tout ça ! Rien de rien !

Miss Venburggen sent toujours très bon. Elle a une odeur de fleurs, parfois de fruits. Même la poudre qu'elle s’obstine à mettre sur son visage lui donne une douce odeur de confiserie. Ce qu'elle aime mettre le plus souvent ce sont les perles. Elle en a des boîtes et des boîtes ! Toutes plus petites et brillantes les unes que les autres. Son linge est aussi doux que sa peau. Elle porte toujours de belles robes faites de tissus que je ne pourrais jamais acheter. Elle n'aime pas vraiment la dentelle parce qu'elle dit que cela la gratte. En revanche elle adore la laine et en porte souvent la nuit. Jamais je n'ai vu ses vêtements déchirés ou bien encore souillés de quoique ce soit. Elle prend si soin de ses affaires et d'elle même que s'en est un plaisir pour les yeux.

Médisons ensembles sur vos défauts et soyons jaloux de vos qualités !
Bonsoir, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de ne pas m'être décrite physiquement à vous directement. Je n'ai pas cette facilité qu'ont les jeunes filles de mon âge à parler de longues heures de leur corps sans pour autant s'en lasser. Personnellement, le mien m'ennuie fermement. Ce qui m’intéresse en revanche c'est la tête ou plutôt ce qui s'y passe. Voyez-vous depuis 1850, les chercheurs et philosophes ont fait de magnifiques trouvailles dans le domaine des sciences mais aussi de la médecine. J'ai passé de nombreuses journées dans la bibliothèque familiale à me nourrir de ces fruits sans goût. Pour quelle raison ? La curiosité. Premier pêché humain.

Depuis ma tendre enfance on dit de moi que je suis une jeune fille agréable, distinguée, souriante, pleine de grâce. Utopie parfaite. Une jeune fille sans souci, maintenant bonne à marier et à tout prix avant que sa douce beauté ne fane avec le temps. Il est vrai que je suis plutôt silencieuse, parfois discrète même, mais cela ne fait apparemment pas naître en eux un sentiment d’ennuis. Je me suis toujours demandé pourquoi d'ailleurs. Peut être que cela les rassure de savoir que le matin je me lève tôt pour observer et prendre soin de mes plantes, ou bien qu'en après midi je m'exerce au chant ou que je sois, les jours de pluie, dans le fin fond d'un fauteuil près du feu pour achever une lecture. Cela doit faire de moi, à leurs yeux, un être docile et d'une fragilité exquise.

J'ai bien étudié mon cas et j'assure que je suis, malgré les apparences, victime de cette nouvelle maladie que l'on nomme mélancolie. Je l'ai contracté il y a bien longtemps déjà, je ne me souviens plus les raisons qui ont fait que, j'avais besoin de cette souffrance et cette noirceur pour me sentir bien. Lorsque les choses me déplaisent, que je m'ennuie à en souhaiter ma propre mort à l'instant même, des images sanglantes s’émissent dans mon esprit et me font passer le temps. Cela ne s'arrête pas qu'à là, parfois je crois voir mon ombre faire des gestes que je ne fais pas ou bien encore voir mon propre reflet me parler et m'infliger quelques blessures qui disparaissent subitement lorsque je reprends mes esprits. Néanmoins, je ne cherche pas à me soigner. Comment pourrais je annoncer de tout évidence à mes chers parents que leur fille unique est en proie à un mal encore nouveau en Europe ? Ils m’emmèneraient probablement voire quelqu'un qui démentirait mon analyse. Foutaise ! Qui mieux que moi peut savoir quel mal me ronge ?

Mon rêve le plus cher serait de faire mes propres expériences psychologique et de côtoyer des hommes de science comme il est courant d'en trouver en France ou bien encore en Angleterre. Mais comment pourrais-je ? Moi qui suis cloîtrée dans ma propre demeure comme un bel oiseau dans une cage dorée. Le meilleur futur qu'il m'est possible d'obtenir est de trouver un bon mari, d'assouvir ses désirs primaires, d'enfanter des êtres qui me déchirerons lorsqu'ils devront quitter mon corps et peut, avec un peu de chance, j'aurai la satisfaction de voir un jour l'un de mes ouvrages publiés et lu par des jeunes femmes qui en auront assez de lire des romans à l'eau de rose et soumettre des lettres fleurs bleues. Révoltée ? Pas le moins du monde. Soyez sans crainte, j'aime ma famille, j'aime ma vie, j'aime mon pays.

Parce qu'on à qu'une vie ... en général.
Le 6 Septembre 1864,
il était tard, l'ancien pendule dans le hall de la demeure Verburggen étaient sur le point de sonner les douze coup de minuit lorsque je viens au monde. On ne m'a que trop conté ce jour. On ne m'a que trop venté les exploits de ma mère qui, avec le plus grand des courages, venait de mettre au monde une petite créature bruyante, fragile et dépourvue de poils à la peau si clair que la lune elle même en aurait été jalouse. On ne m'a que trop dit à quel point j'avais hurlé dans la demeure, si bien d'ailleurs que mes pleures, encore plus forts que l'orage qui faisait rage à l'extérieur cette nuit là, en virent à déranger mon paternel ivre qui s'acoquinait avec Morphée. Grâce au ciel, j’eus de bons parents, si bons qu'ils comprirent bien tôt que nos vies seraient plus simple s'ils prenaient une nourrisse. Chance pour ma mère, une de nos domestiques venait également d'enfanter, son lait serait largement suffisant pour deux nourrissons, lui ôtant ainsi la tâche de m'abreuver et lui évitant mes vomissements involontaires. Ne me pensez pas mauvaise langue, ma mère était tout de même bien amie avec ma nourrisse, si bien que son enfant et moi, nous étions inséparable ! On peut dire qu'elle était ma sœur de lait. Ma sœur à la peau noir charbon... Je me demandais si ses os étaient aussi noirs, l'idée m'amuse toujours autant aujourd'hui.

Le 12 Décembre 1867,
Ah ! Betty ! Sweet, sweet Betty ! Je ne me souviens pas tellement de cette époque, seulement des morceaux comme le jour où j'ai cassé le pot de confiture et qu'elle fût accusé à ma place car celle-ci avait tachée sa robe de fortune. Ou bien encore la fois où j'ai glissée dans les rosiers et qu'elle a couru chercher le sécateur pour couper les branches qui me retenaient. Sa mère n'en su jamais rien, mais le jardinier en revanche … C'est d'ailleurs vers ces eaux là que Betty se mit à tousser fortement. Par la suite, la toux partagea le corps de mon amie avec une forte fièvre qui la faisait tellement suer que je croyais qu'elle urinait dans son lit tout du jour. Le 12 Décembre, quelques jours avant les fêtes chrétiennes, Betty quittait ce monde sans même me dire au revoir. Je ne connue l’existence de sa mort qu'un mois plus tard lorsque je surpris le jardinier hurler sur ma nourrisse en lui disant qu'elle n'aurait jamais du faire ça. Betty était morte et enterrée. Mon âge de bambin à voulu que les événements qui ont suivit se déroulent loin de mes yeux et mes oreilles après que j'ai eue la bonne idée de rapporter à mes parents que le jardinier battait ma nourrisse. Les jours qui suivirent furent calme. Betty était absente certes, mais Mama, ma nourrisse ne semblait pas si triste que ça. A force de côtoyer des êtres qui cache leurs sentiments à longueur de journée, je suppose qu'elle en avait également prit le plie.  Pauvre Mama.

Le 22 Avril 1877,
Me voilà devenue femme. Plus tôt que mes amies, ou du moins que la majorité d'entre elles. Tout d'abord j'ai eue mal au ventre pendant une bonne partie de la nuit, puis la douleur finit par passer. Au petit matin, quand je quitta mes draps, je remarqua avec horreur que mes mains et mon entrejambe étaient couvert de sang. De mon propre sang à vrai dire. La réaction fût immédiate. Un hurlement si aiguë quitta ma bouche que je m'étonne aujourd'hui que celui-ci n'est pas fait éclater le verre. Mama m'expliqua ce que s'était, elle me rassura, prit soin de moi pendant que ma tendre mère organisait une somptueuse réception pour fêter cet événement des plus dégoûtants. Furent invité de nombreuses filles qui elles aussi avaient eut leurs premières règles un jour, les femmes encore vieilles filles étaient également présentes et je soupçonne encore ma mère de les avoir fait venir pour m'effrayer... Il y avait dans le lot, notre médecin de famille qui lui fût des plus discrets. Savez-vous ce que j'ai reçue ce jour là ? Mon tout premier corset digne de ce nom. Il venait de France et lorsqu'on me le mit je me suis demandais intérieurement comment les françaises faisaient elles pour respirer avec une telle chose autour d'elles. L'agitation me causa très vite une chute de tentions, un manque de fer d'après le médecin, la fête prit fin et je pu fêter en toute tranquillité mon saut vers l'âge mûr enroulé comme une chenille dans son cocon dans mes couvertures.

Le 14 Février 1880,
Dans exactement 9 mois j'aurais 16 ans. Saviez vous à quel point j'avais hâte que ce jour vienne ? Du moins j'avais hâte jusqu'à ce que je rencontre ma merveilleuse Alice. Oh ! Elle aussi courrait après un lapin blanc, ou plutôt des lapins blancs avec de lourdes poches pleines d'un certain métal brillant qui faisait le bonheur des gens de notre classe. Alice était une belle jeune fille britannique qui avait vu le jour sous le soleil de la Nouvelle Orléans. Elle et sa famille furent nos invités le temps de quelques semaines. J'avais liée avec elle une grande complicité, nous étions de parfaites enfants sages pour les yeux de nos parents et pourtant en secret nous étions animée par la même chose ! Le corps humain. Un jour, alors que nous observions un jeune domestique elle me susurra à base voix des choses qui me firent rougir.  S'amusant de ma réaction, elle s'empressa de demander au domestique d'approcher et de nous tenir compagnie. Assit entre nous deux, dans un silence plus qu'insoutenable, nous le regardions défaire sa chemise de coton humide. Nos doigts passèrent ensuite timidement sur sa peau noir pour s'attarder sur ses cicatrises. La question qui nous brûlait alors les lèvres fut posée par Alice, enfin ! Jamais je ne pourrais oublier le son que fit sa gorge lorsqu'il déglutit quand la belle Alice lui demanda à quel point ceci avait pu lui faire mal. Nous voulions savoir ! Quelle genre de sentiments pouvait on ressentir lorsqu'on nous infligeait de tels coups ? Pouvait on nous évanouir ? Comment la peau pouvait elle se déchirer ainsi ? Leur sang étaient il plus foncé que le notre ? Hélas, nous ne pûmes faire nos expériences, Mama nous interrompit et une expression étrange apparu sur son visage. Jamais je n'avais vue pareil expression.  Quelques temps plus tard, Alice repartit avec sa famille à la Nouvelle Orléans et je regagnais ma tendre routine avec une bien triste nouvelle en bouche, bientôt je devrai me marier.


Témoignages d'Ici & d'Ailleurs...


Monsieur Verburggen,
Jenny est un véritable cadeau du ciel. Lorsqu'elle était enfant, elle était aussi sage qu'une image et ciel, je n'ai jamais vue une enfant aussi imaginative qu'elle auparavant. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle était une véritable poupée, mais j'ai noté une certaine baisse d'activité vers ses 4 ans. Elle était toujours aussi sage, mais le fait de la voir jouer seule et parler seule m'ont toujours effrayé. Il est vrai que la mort, plus que brutal de Betty nous a tous troublait à cette époque, mais contrairement à nous Jenny ne semblait pas touchée par cette perte, elle continuait à jouer avec Betty comme ci celle ci était encore présente auprès de nous. En tant que père, je ne savais comment rivaliser avec ça. Nous avons demandé l'aide d'un Docteur qualifié et fort heureusement il réussit à tirer Jenny de ce traumatisme il y a de ça cinq ans déjà. Jenny est ma seule fille, mon bien le plus précieux ici, la perdre autant physiquement que mentalement m'aurait probablement plongé dans une tristesse sans fond. Ceci étant du passé, elle est maintenant prête à prendre un bon époux et me permettre d'avoir de beaux petits enfants.

Madame Verburggen,
Ah! Jenny... Mon doux petit canari. Elle chante divinement bien vous savez, je ne dis pas ça parce que je suis sa mère, vraiment. De tout évidence, je n'ai jamais pu être une mère pour elle, c'est triste à dire mais je crois que je n'étais pas faite pour cela. La nature fait bien les choses vous savez. Mon époux et moi-même avons longtemps bataillés pour avoir un enfant. Un homme de science confia un jour à mon époux que c'était probablement le stress de la ville qui me rendait stérile. Nous aurions pu adopter un des bâtards de mon époux plutôt que de venir là. Mais à l'époque, j'étais trop honteuse et fière pour accepter une telle chose. Notre couple à subit de nombreuses disputes jusqu'à la naissance de Jenny. Depuis, plus rien. Pas même un mot plus haut que l'autre.
Jenny n'est pas une enfant comme les autres. Elle n'est pas née naturellement... Du moins elle ne fût pas conçue naturellement. Mon époux n'y croit absolument pas, mais au fond de moi je le sais, Jenny a quelque chose de surnaturel en elle... Peu de temps après notre emménagement ici, je me suis liée d'amitié avec Maaya. Un jour, après qu'une nouvelle crise conjugal fût passé, elle vint me parler d'un rituel de fertilité. Au début j'eue envie de la foudroyer sur place, mais le fait de ne pas pouvoir donner naissance fût un sentiment si fort que le soir même j'en parlais à mon époux. Il pensait que c'était là un caprice, mais il accepta. Toute ma vie je me rappellerai de ce rituel, de ces gens noirs qui dansaient autour de moi, de ce feu immense, du bruit du verre qui éclate à la chaleur, du sang de cette bête qui se déversa sur moi... C'est peut être pour ses raisons qu'à la naissance de Jenny je ne pu lui donner l'amour dont elle avait besoin. J'étais encore traumatisée de cette expérience culturel.
Le plus important aujourd'hui est que Jenny trouve un bon parti, il en est de son devoir et de notre réputation ici.

Docteur Flynt,
Effectivement Jenny est l'une de mes patientes pendant son enfance, rien de plus normal, chaque enfant passe un jour une période difficile. Jenny n'avait rien de très alarmant, elle s'était simplement faite une amie imaginaire pour combler la perte d'une amie. Je ne voyais rien de malsain là dedans. D'ailleurs suite à ses premières menstruations, Jenny n'a plus parlé de Betty. Néanmoins, le fait qu'elle n'en parle plus ne veut pas dire qu'elle l'est totalement oublié ou qu'elle est totalement remise de se traumatisme. Nous continuons régulièrement à nous voir, chaque premier mardi du mois. Ce qui me trouble dans son comportement c'est cette sérénité parfaite qu'elle a alors que ses absences se font de plus en plus longue. Il arrive que pendant une discutions son regard se fiche comme celui d'un jouet et elle se met à ne plus rien ressentir. Je trouvais ceci fascinant au début. Je pouvais la pincer, lui faire couler de la cire chaude, elle ne bougeait pas et lorsqu'elle reprenait ses esprits elle mettait parfois un certain temps avant de remarquer ou de ressentir une quelconque marque ou douleur.
Depuis peu nous faisons des séances d'hypnose et ce qu'elle me rapporte est surprenant. Je ne sais d'où elle tient ses informations, des ouvrages de la demeure ou d'ailleurs probablement mais dans ses rêves elle s'incarne en une certaine Nancy, une jeune femme d’Afrique noir qui aurait passé un pack avec une divinité vaudou du nom de Babadouk.

Nini la cuisinière,
Miss Verburggen me fait un peu peur, je crois qu'une entité dévore son âme en secret. Après la mort de Betty, elle a fait plusieurs crises que Monsieur et Madame jugent comme étant des crises de panique ou d'angoisse. Lorsqu'elle était enfant et seule à manger à table pendant que je m'occupais du repas du soir, il lui arrivait de renverser volontairement son assiette, de vomir ce qu'elle venait de manger avec de la terre et des plantes qui n'avaient pas lieu d'être ici. J'ai montré ces plantes au jardinier un jour, il ne travaillait déjà plus chez les Verburggen à cette époque. Il avait le visage grave lorsqu'il me dit que ces plantes on ne les trouvais que dans la jungle... Miss Verburggen ne quittait jamais la maison, comment avait elle pu manger de telles fleurs ? Quelques temps plus tard, Maaya m'annonçait qu'elle mettait une crème sur le ventre de Miss Verburggen et que je devais apporter à l'enfant chaque soir une tisane avec quelques plantes qu'elle m'avait confiée. D'après elle, la crème et la tisane l'aideraient à repousser les démons qui en veulent à l'âme de notre jeune maîtresse. Bien entendu, la famille chez qui nous travaillons ne sait rien de ceci. Miss Verburggen ne doit jamais savoir. J'ai peur qu'elle quitte la maison pour aller vivre dans une nouvelle demeure, si ce jour arrivait, qui lui préparerai sa tisane et qui lui appliquerai sa crème ? Je ne préfère pas imaginer...

Veens l'ex Jardinier,
C'est à cause de Maaya si Jenny est dans cet état. Elle n'avait pas le droit. Je l'avais déjà mise en garde lorsqu'elle aida Madame à être enceinte. Babadook n'est pas à prendre à la légère. Vous savez ce qu'il demande en échange d'un souhait ? Des nourrissons, des enfants, des âmes pures. Elle n'aurait jamais du faire ça. Elle s'est cru plus maline que Babadook lorsqu'elle a enfermé l'âme de Betty dans le corps de Jenny. Vous savez comment peuvent se sentir deux âmes coincé dans un corps qui ne peu en supporter qu'une ? Elle n'aurait jamais du. Tout ça va mal se finir. Si les Verburggen l’apprennent ils jetteront son corps dans la fosse ou pire encore. C'est déjà trop tard pour Jenny, on ne peut plus rien faire, Babadook à déjà planté sa graine dans son ventre. Je l'ai su quand Nini m'a apporté les fleurs bleues, on ne trouve ses fleurs qu'au bord des marais. Ils disent que je suis fou, mais c'est eux les fous de ne pas croire en lui! Lorsqu'il l'aura décidé, il fera de Jenny sa plus belle poupée. Maaya.. mais qu'à tu fais là... Tu n'aurais pas du...

Maaya la Nourrisse,
Betty et Jenny étaient inséparables et ... elles le sont encore aujourd'hui. La naissance de Jenny n'est pas naturelle, la mort de Betty ne l'est pas non plus. Il y a de ça plus de 17 ans maintenant, lorsque j'ai été prise comme domestique à la demeure des Verburggen, j'ai passé un contrat avec une divinité vaudou. Depuis des générations, ma famille à toujours servit Babadook et j'ai décidé d'en faire de même. A l'époque je ne réalisais pas l'immense erreur que je faisais. J'avais littéralement ouvert la porte de la famille Verburggen à une divinité dès plus sombres. Lorsque celui-ci vint récupérer son gage, j'étais horrifiée d'apprendre qu'il souhaitait l'âme de mon enfant, Betty. Alors j'ai décidé de lié l'âme de Betty à Jenny. Grave erreur. Babadook obtenu tout de même l'âme de Betty, mais mieux encore, Betty lui servait de messagère entre lui et Jenny.
Je pensais qu'après tout ça, Babadook me laisserait ou m’infligerait une malédiction, voire même la mort. Mais il fit bien pire. Il me laissa les pouvoirs qu'il m'avait offert mais lia ma langue. Jamais je ne pourrais raconter toute la vérité au Verburggen. Tout ce que je peux faire c'est regarder Jenny grandir et souffrir. Voir chaque jour son âme devenir de plus en plus distante. La voir perdre peu à peu son humanité pour rejoindre son véritable géniteur. Que fera t il d'elle ? Un pion zombifique ? Ou bien dévorera-t-il son âme ? Jenny meurt lentement pendant qu'une chose grandit en elle. Une chose sans âme. J'ai condamné mes deux bébés.

La minute Joueur ou Joueuse.
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Pourquoi nous ?Voilà 2 ans que je recherche un Forum où j'aurai plaisir à RP, mais aussi dans lequel je pourrai m'investir. Début Avril je pensais en avoir trouvé un, mais hélas celui ci est en "MàJ" depuis début Juin... Triste et ne supportant plus d'attendre, je me suis donc mise à la recherche d'une nouvelle perle rare et voilà que "POUF" vous apparaissez pour mon plus grand bonheur. ♥
Besoin d'un coup de main pour commencer ? Nan... J'suis une vieille de vieille du RPG. Ca devrait glisser comme sur du beurre!
Une petit mot ? Si ça c'est pas une preuve d'espoir ... rester si tard pour faire une fiche! Ah! Non sinon, est-ce qu'on mange des crêpes par ici ? J'ai une over dose de cookies ~ La déco et le codage sont sublimes ♥


Dernière édition par Jenny E. Verbruggen le 23.08.14 11:21, édité 1 fois
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Archeri
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MessageSujet: Re: [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.    [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.  Empty23.08.14 8:30

C'est du rapide dit moi ! :sheep:

Très jolie fiche, mais j'ai quelques petites choses à dire :

La nationalité, elle est néerlandaise, caucasienne c'est pour décrire son type physique, elle est plutôt claire de peau avec des cheveux clair et des yeux plutôt clair aussi ^^

Je trouve ça un peu étrange les mains de la taille de celle d'un enfant de 7 ans, mais soit.

Enfin, je trouve qu'elle est trop "normale". On sent pas qu'elle a quelque chose qui ne vas pas, qu'il lui manque une partie d'elle même. Normalement la mort de Betty l'a tellement marquée qu'elle n'a plus jamais été la même après et si elle essaye de paraître normale comme toute les filles son quartier, ça se sent a la longue qu'il lui manque quelque chose.
Est-ce que tu pourrais retravailler un peu la caractère et la partie de l'histoire qui traite de Betty, un peu plus dans ce sens, s'il te plais ? Smile
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Jenny E. Verbruggen
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Jenny E. Verbruggen

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MessageSujet: Re: [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.    [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.  Empty23.08.14 11:29

Mes propres mains sont aussi grande qu'un enfant de 7 ans que dois-je en conclure ? ;___;

Oui je vais revoir le passage avec Betty, mais en écrivant de son point de vue c'est vrai qu'on en voit pas ce qui cloche...  :sheep: 

Edit: Finalement j'ai opté pour des témoignages. Jenny étant trop petite pour se souvenir de la totalité de la mort de Betty, j'ai essayé de rendre la mort un peu plus troublante aux yeux des autres. Je ne souhaite pas faire quelque chose de trop surnaturel ou détaillé non plus tout de suite parce que je souhaite le réutiliser dans mes rps pour détailler et expliquer des situations / avancements du personnage sur le mélange de deux cultures différentes. L'une prônant la science, l'autre la magie dite vaudou.
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Archeri
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MessageSujet: Re: [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.    [Terminée] Miss Verburggen, une perle portée par la rosée.  Empty23.08.14 15:14

Que tu a l'air d'avoir de toute toute petite mains Razz

EDIT: Je n'avais pas vu ton edit xD
Elle est bien plus flippante maintenant ! Je te valide donc, mais je tiens quand même voir avec toi dans quelle mesure tu peux manier le vaudou.
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