Faisons un point sur qui vous êtes !
Nom: Cornelia Van Houden
Surnom: Ellie
Age: 22 ans (28 février 1859)
Nationalité: Néerlandaise
Métier: Fille de bonne famille (horripilant comme métier)
Classe Sociale: Les Belanda
Pour savoir comment vous reconnaître.
«Il faut que je vous avertisse, je possède une anomalie. Je n'aime pas en parler. Si -quand nous nous verrons, peut-être,- vous la remarquez tant mieux ou tant pis pour vous, et si vous ne la voyez pas, je vous assure, vous ne loupez rien.
Cet avertissement étant fait, je vais pouvoir continuer. (Il semblerait d'ailleurs qu'il eût été inutile et que vous sachiez déjà de quoi il en retourne.)
Mes chers parents m'ont demandé de me décrire, ce que je vais faire brièvement :
Je suis une fille banale, comme on emploi croise souvent à Maastricht. Je ne possède pas une éloquence particulièrement soignée et je préfère vous dire que je ne fait aucun effort pour. Je suis grande pour certains, moyenne pour d'autres, mais pas petite. J'ai des yeux, des cheveux, une bouche, un nez, deux bras, deux jambes, et... des oreilles. Je ne suis pas très grosse et je suis malade, mais ça, vous le savez déjà.
Voilà, vous savez qui je suis.»
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Description de Cornelia dans une de ses lettres à un ami de ses parents°
En réalité et avec plus de précision, Cornelia a une longue chevelure épaisse et brune, qui fait ressortir ses yeux verts, qui eux-même sont soulignés par de longs cils noirs. Son visage modelé par de nobles traits, sa manière de se tenir, tout en grâce et en élégance, ainsi que son regard fier, informe n'importe quel inconnu, que Cornelia vient d'une bonne famille.
De stature moyenne en comparaison avec ses compatriotes du nord, de carrure menue, la jeune fille n'hésite pas à se faufiler dans n'importe quel passage étroit. D'autant plus que sa démarche qui mélange souplesse et discrétion, l'aide à passer inaperçue.
Médisons ensembles sur vos défauts et soyons jaloux de vos qualités !
Cornelia n'est pas ignorante de sa beauté -bien qu'elle prétende le contraire. Aussi prend-elle beaucoup de plaisir à séduire les beaux garçons. Elle rêve d'un galant homme qui lui offrirait les deux seules choses qu'elle n'a pas, c'est à dire sa véritable patrie et sa liberté.
Sinon, c'est une jeune fille doté d'une grande patience, et d'une large dose de bon sens, elle est boudeuse, et aime quand il y a du piment ajouté à son morne quotidien. Mais la jeune fille aime aussi se laisser aller à la naïveté et elle est trop sauvage et insolente au goût de ses parents. Traits de caractère qui ne manque pas de lui attirer des ennuis.
Hors mis son sacré caractère, c'est une fille assez simple, elle prend la vie comme elle vient, n'a pas plus d'ambition que celle d'être heureuse (ce qui est amplement suffisant). Contrairement a beaucoup de ses consoeurs, Cornelia ne s'intéresse pas véritablement à son style vestimentaire, ni aux bijoux. Ce dont elle se soucie réellement, ce sont ses cheveux et la manière de les coiffer -les attacher.
Parce qu'on à qu'une vie ... en général.
Enfant, Cornelia vivait dans la belle et grande ville de Maastricht, dans la province du Limbourg, aux Pays-Bas. Elle aimait jouer sous les gouttes de pluies qui dégoulinaient des nuages gris. Certains jours, quelques rayons solaires traversaient la couche nuageuse du ciel pour envelopper la ville d'une lumière diffuse, qui donnait à l'atmosphère une dimension magique, irréelle. Elle aimait les gouttes de pluies quand elles s'abattaient l'une après l'autre sur elle et non, quand elles déferlaient toutes ensemble. Quand il faisait ce temps là, la petite fille restait bien au sec dans sa petite maison de briques. Bien entendu, ce mode de vie ne tenait guère lorsqu'elle se rendait à l'école.
Cornelia, se levait chaque matin, en même temps que son frère qui se rendait à l'école et son père qui partait travailler. Pendant que les hommes trimaient durs, elle restait avec sa maman, apprenait comment tenir une maison ou allait courir dans le grand air, avant de se rendre, elle aussi, en cours. Elle n'avait pas conscience de tous les efforts que son père devait fournir. En effet, ses parents étaient issus de bonnes familles, malheureusement, par un concours de circonstances, ils perdirent beaucoup de leurs bien, de leur richesses. La famille avait dévaller l'échelle de la société, et, à présent son père faisait tout pour les remonter à flots.
Mais toutes ces préoccupations volaient bien trop haut pour la petite Cornelia qui préférait n'en faire qu'à sa tête et se comporter en sauvageonne.
Ses parents ne savaient que faire d'elle. De plus, ses oreilles entaillées -et ce depuis sa naissance-, n'arrangeaient en rien les choses. On croirait volontiers que cette petite fille à l'allure innocente, quoiqu'un peu rebelle, c'était battue.
Les mois passaient, les habitudes quotidiennes de chacun restaient les mêmes.
Et soudainement, le temps se suspendit, la petite se fit plus calme. La famille crut enfin qu'elle faisait preuve de sagesse. Ils se trompaient.
Une nuit, sa mère fut brutalement tirée de son sommeil par des cris et des pleurs. La petite fille brune était dans son lit, transpirante, les couvertures étaient tombées sur le sol, et elle tremblait. Mme Van Houden appela à l'aide, mais leur seule domestique était à moitié sourde et avait un sommeil de plomb. Finalement, ce fut M.Van Houden qui se déplaça jusqu'à la chambre de sa fille. Quand il vit dans quel état se trouvait cette dernière, il se dépêcha d'appeler un médecin.
On ne trouva pas l'origine du mal. Et aucun médicaments prescrits ne fonctionna. On entendit, on vit dans les journaux qu'il y avait d'autres cas comme celui-ci un peu partout, et que des scientifiques s'étaient penché sur ce cas de plus en plus inquiétant.
La petite n'avait que 11 ans et les Van Houden étaient prêts à tout pour la sauver, malgré son anomalie.
Quelques mois après les premières crises fiévreuses de Mlle Van Houden, sa mère reçut une lettre d'un cousin très éloigné qu'elle n'avait vu qu'en de rares occasions. Ce cousin ayant abandonné sa belle vie pour devenir aventurier, était actuellement sur l'île de Java :
« Chère Mme Van Houden, chère cousine,
J'ai bien reçu une des lettres que vous adressiez à la famille pour trouver un moyen de sauver votre tendre fille. Je reviens d'une exploration sur l'île de Java et je crois qu'une des étranges peuplades indigènes de l'île pourrait vous aider. Je ne suis pas en mesure de vous assurez quoique ce soit, mais cette peuplade à l'air des plus remarquable. Je ne peux guère vous en dire plus, n'en sachant pas beaucoup plus moi-même.
Il est fortement probable qu'un local de cette île puisse également remédier à l'anomalie de Mlle Van Houden, mais là encore ce ne sont que de vagues paroles, suite aux murmures qu'il m'a été donné d'entendre.
Amitiés distingués,
Votre cousin,
Williams Oortons»
Après de très brèves hésitations, il fut convenu que les Van Houden partiraient sur l'île de Java. M.Van Houden prit grand soin de trouver un emploi -au moyen de lettres destinée au cousin de Mme Van Houden- sur l'île de Java avant de partir. En réalité, les parents plaçaient beaucoup d'espoir en leur fille. Ils voulaient la marier à un fils de très bonne famille, afin de remonter, encore, quelques échelons de la société. Malheureusement, tant que leur beauté de fille porterait une telle anomalie physique, ils seraient incapables de lui trouver un bon parti. En attendant, Mme Van Houden s'évertuait à masquer les oreilles de sa fille au moyen de diverses coiffures, coiffes et foulards.
Enfin. Ça faisait maintenant près de 9 ans que Cornelia vivait avec sa famille sur l'île de Java. La jeune fille ne s'y était toujours pas accoutumée. M.Van Houden était trop pris par ses affaires pour penser quel était le but premier de leur déménagement et Mme Van Houden n'était pas en mesure de lancer de quelconques recherches. En revanche, elle avait tenté de se renseigner, mais tout ce qu'elle put obtenir, ne furent que de très vagues informations qui semblaient être les rumeurs locales.
Cornelia avait donc toujours et sa maladie et son anomalie. Sa maladie n'empirait pas vraiment, sauf si elle y était pour quelque chose dans le fait qu'elle voyait moins bien, ce qui était fort probable. Dans son champ de vision, il y avait des tâches de lumière qui dansaient. Ses crises fièvreuses étaient toujours fréquentes et Cornelia n'eu bientôt plus l'autorisation de sortir de chez-elle.
Dorénavant, la jeune fille passa son temps à
lire tout ce qui lui passait sous la main, à dessiner des êtres difformes, à suivre deux heures par jours des cours qu'elle recevait à domicile et à observer les passants. Quand un beau jeune homme passait,elle s'emparait de son carnet et notait sa description. A défaut de savoir bien dessiner, elle savait faire une description dans ses moindres détails. D'aucun la prendrait pour une folle ou pour une psychopathe. C'est loin d'être le cas. Seulement, elle avait besoin de ses description pour bâtir son monde. Celui qui était né dans un coin de sa tête quand elle était tombée malade.
Dans son monde, elle était une voleuse hors-pair, elle s'invitait à n'importe qu'elle réception, elle dansait merveilleusement bien et elle vivait dans sa petite maison de brique à Maastricht.
Elle a plusieurs fois fait le mur, en sortant par la fenêtre dès que la maison se retrouvait vide ou dès que tout le monde dormait profondément. Bien entendu, ses parents ont fini par s'en apercevoir, ce qui n'a pas manqué de lui attirer une sévère correction.
Depuis, elle s'est un petit peu assagi. Premièrement, parce que son anomalie psychique l'épuise, deuxièmement, part parce qu'elle comprends bien qu'il n'est pas digne de se comporter de la sorte quand on est issue d'une famille riche, et troisièmement, parce qu'elle a fini par saisir son manque de maturité. Qui, à force, ferait honte à ses parents, tout comme ses…oreilles.
Cornélia a connu quelques amours -qui ont duré plus que le temps d'une soirée- avec lesquelles elle a pu sortir et arpenter la ville à sa guise. Bien entendu, elle ne leur avait touché mot au sujet de son anomalie.
Maintenant, elle ne sort presque plus et a besoin de beaucoup de sommeil.
La jeune fille a tenté de se trouver un petit travail, comme passe-temps, mais ses parents ne donnèrent pas leur accord : «Quand on est issue d'une bonne famille, il y a quelques règles a observer. Tu n'as nul besoin d'aller travailler, et il est hors de question que tu abîmes tes mains et ton teint. Surveilles plutôt les domestiques, veille à ce qu'il fasse du bon travaille.».
Cornélia supporte mal son inactivité, elle aimerait pouvoir être égale aux hommes. Néanmoins, elle n'oublie d'être respectueuse envers eux. Elle sait trop bien que ce sera l'un d'eux qui sera gage de sa "liberté".
«Je me prend à rêver que je suis une loutre, je goûte au plaisir du grand air, de la nage, mais aussi de la marche, et de l'indépendance»
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carnet de mots de Cornelia°
La minute Joueur ou Joueuse.
Code réglement: [CODE BON] - ArcheriPourquoi nous ? Je suis tombée sur votre forum par hasard (je recherchai bel et bien un forum RPG, mais je n'avais pas d'idée précise). Le contexte était séduisant. Il a l'air original et la PA est vraiment belle.
Besoin d'un coup de main pour commencer ? Un peu d'aide serait bien venue, bien que les règlement et "le petit guide du nouveau", soit assez clairs,
je m'y perd quand même ^^' Une petit mot ? Finie